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gouvernement - Page 5

  • Sarkozy ou la tentation populiste

    Sarkozy.jpgNicolas Sarkozy est à mi-chemin dans l'accomplissement de son premier mandat. Deux ans et demi, c'est court, mais cela paraît déjà extrêmement long. Il y a une promesse que le président a tenu: celle de la rupture. Dans le style, tout le sépare de son prédécesseur: son interventionnisme permanent sur tous les sujets (Chirac n'intervenait publiquement que dans les grandes occasions), l'absence d'autorité du Premier ministre (alors que Raffarin et Villepin en avaient), l'obsession de la communication (qui existait déjà avant, mais dans des proportions moindres), sans compter l'affichage de la vie privée (alors que l'ancien président se faisait discret...).

    Mais il y a aussi le fond. On pourrait ainsi faire la liste des promesses tenues – elles sont nombreuses – et celles complètement oubliées. J'en citerai deux, emblématiques: la défense du pouvoir d'achat des Français (pas brillant, et ce avant même le début de la crise financière) et la fin de la Realpolitik en politique étrangère. Avec les Russes, les Chinois et les dictateurs africains (regardez l'épisode tragico-comique au Gabon), le président oublie allègrement la question des droits de l'homme. Business is business... On aimerait entendre un peu André Glucksman qui s'était rallié à Sarko sur cette question. Le seul pays avec lequel l'Elysée maintient un discours dur est l'Iran. Comme s'il fallait faire plaisir aux sionistes les plus exaltés qui y voient le nouveau péril mondial.

    Ce qui me semble le plus intéressant à analyser, c'est la méthode Sarkozy. L'idée sous-jacente du Président, c'est qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, autrement dit que rien n'est possible dans ce pays si on n'y va pas franchement. On arrive à une situation où toute réforme passe par une phase de démolition de l'acquis. Pour supprimer le juge d'instruction, on monte en épingle diverses affaires dont celle d'Outreau ou la remise en liberté de tel ou tel malade sexuel. Au lieu de s'interroger sur la responsabilité des uns et des autres dans ce grand scandale judiciaire - y compris celle du parquet et le juge des libertés publiques - au lieu de renforcer l'accompagnement psychologique des délinquants sexuels pour réduire le risque de récidive, on émet des propositions simplistes (la castration chimique), on brandit un bouc-émissaire, on dénigre toute une profession, laquelle se sentant agressée se défend, ce qui donne prise à l'accusation de corporatisme.

    Le même procédé a été utilisé vis-à-vis des enseignants, des fonctionnaires, des étrangers mais aussi des élus locaux qu'on accuJuppé et Raffarin.jpgse de faire flamber les impôts locaux pour mieux leur imposer une réorganisation hasardeuse (ce qui expliquent la fronde de deux anciens premiers ministres, Raffarin et Juppé). Cette brutalisation du corps social pose question car le pays rumine ses inquiétudes, ses peurs. Le pouvoir central en rajoute une louche en se croyant tout permis, comme l'a prouvé l'affaire Jean Sarkozy.

    Cette violence du pouvoir vis-à-vis de la société pose problème à trois niveaux. D'abord, elle a tendance à compliquer l'avancée des dossiers. Sur la taxe professionnelle, personne ne sait aujourd'hui quel régime fiscal s'appliquera aux collectivités locales. Cette méthode qui entendait accélérer les décisions risque au contraire de les ralentir.

    D'autre part, cela provoque des réactions violentes voire désespérées de la part de ceux qui sont agressés dans leur métier, dans leur identité. Les syndicats partisans de la négociation (la direction de la CGT, la CFDT) sont affaiblis en interne et en externe (SUD a le vent en poupe). La situation dans les quartiers populaires devient très lourde avec la mise au chômage de milliers d'intérimaires et la clémence de la justice vis-à-vis de comportements violents de certains policiers. Le politique qui devait mettre de la cohésion, faire du lien entre des groupes souvent en opposition a tendance à accentuer les divisions, à souffler sur les braises.

    Enfin, l'affaiblissement voulu par l'Elysée de tous les contre-pouvoirs (syndicats, juges, presse) aboutit à une sorte de désert social et politique. Le sens du collectif s'efface grandement, chacun essaye de protéger ce qui peut l'être encore, tout le monde a peur de l'avenir. Dans ce contexte, le populisme est exacerbé. Un candidat exaltant le ras-le-bol des élites et du parlementarisme, la province contre Paris, ceux qui travaillent contre ces fainéants de chômeurs pourrait ramasser la mise en 2012.

    Alors Sarkozy et son entourage sont-ils conscients de ce risque? Difficile de répondre. Mais de deux choses l'une. Soit ils jouent avec le feu sans le savoir et il serait temps de se réveiller. Soit ils préparent ainsi le terrain pour la réélection de Sarkozy. Celui-ci pourrait prendre à témoin le pays des blocages et des privilèges des uns et des autres (y compris ceux des grandes fortunes?) pour proposer une méthode forte permettant de nettoyer la France. Le premier charter d'Afghans, la remise sur le tapis de l'identité nationale et la volonté de réprimer les mineurs dits délinquants laissent craindre que la tentation populiste taraude le pouvoir central.

  • Le sarkozysme a t-il perdu la tête?

    Le sarkozysme perdrait-il le sens de la mesure? Aurait-il perdu le contact avec le pays qui lui assurait jusqu'à peu un flair incontestable? Divers événements peuvent le laisser penser.

    Bienjean Sarkozy.jpg sûr, tout le monde a en tête l'incroyable projet élyséen de mettre à la tête de l'Epad le fiston Jean. Qu'il n'ait que 24 ans n'est pas tellement le problème (sinon, c'est une prime à la gérontocratie), qu'il n'ait pas réussi à empocher le moindre diplôme universitaire n'est pas suffisant pour le disqualifier (les diplômes ne font pas forcément de bons politiques), mais qu'il n'ait que deux ans d'expérience politique – comme conseiller général d'un territoire qui ne fait pas partie du périmètre de l'Epad – est gravement problématique. On a peine à croire qu'un jour, le fiston se soit réveillé un matin en se disant à ce jeune épouse : « chérie, que dirais-tu si je devenais président de l'Epad ». L'idée vient assurément, si ce n'est du président, du moins d'un conseiller du château qui a voulu se rendre intéressant auprès du grand-chef. Que personne ne lui ait dit que cette nomination acadabrantesque du fils à papa à la tête du plus grand centre d'affaires européen risquait de choquer les Français de droite comme de gauche montre que l'esprit de cour a remplacé le sens politique.

    Beaucoup moins médiatisé, le projet de refonte de la carte des collectivités territoriales n'en est pas moins problématique. L'idée agitée par les pontes du régime, c'est que la gestion locale est beaucoup trop coûteuse, illisible et inefficace. Qu'il y ait un besoin de clarification est difficilement discutable (par exemple pour spécialiser davantage les collectivités), mais remettre en cause les acquis de la décentralisation est très dangereux. Si la qualité des services proposés à la population a augmenté considérablement depuis un quart de siècle, ce n'est pas dû à l'Etat – régulièrement épinglé par la Cour des comptes pour ses gaspillages -, mais bien à l'action des villes (et communautés), des départements et des régions. Par exemple, la question de l'environnement – dans les transports, les déchets, l'habitat, l'agriculture – a été prise à bras le corps depuis des années par de nombreuses collectivités alors que l'Etat restait très timoré en ce domaine (et l'est encore: voir la difficile traduction dans les faits du Grenelle de l'environnement).

    La volonté de faire élire des conseillers territoriaux à la fois en charge des départements et des régions pose un problème de confusion des rôles: comment peut-on défendre à la fois les intérêts des deux échelons ? Est-ce bien conforme à l'esprit de la Constitution française qi prévoir une libre administration des collectivités? Très concrètement, l'esprit régional va être fragilisé et laisser place à une âpre bataille entre représentants des départements. Croit-on ainsi améliorer la compétitivité des territoires à l'échelle européenne, comme nous le serine à longueur de temps les zélateurs zélés du sarkozysme? Tout cela sent mauvais car elle traduit la volonté du pouvoir central d'affaiblir les échelons locaux qui jouent pourtant un rôle déterminant pour amoindrir les secousses économiques.

    Et puis, il y a une autre bombe à retardement qui se prépare dans les cuisines élyséennes. Celle de changer les modes de scrutin en instaurant une élection uninominale à un tour. En clair, le candidat arrivé en tête à un scrutin (même avec 35 % des suffrages) serait élu sans attendre un second tour plus aléatoire. Ce système qui pourrait être testé en 2014 avec l'élection des conseillers territoriaux vise à protéger l'UMP. Le parti présidentiel réussit souvent le premier tour des élections, mais est handicapé pour le second en raison de son manque de réserves de voix. Ainsi, voilà donc, comment le parti de Nicolas Sarkozy entend mettre toutes les chances de son côté. Ce n'est guère brillant côté éthique (mais c'est le cadet des soucis des Sarko's boys), mais en outre, les petites magouilles et grandes combinaisons pourraient fort déplaire à un peuple français qui aime bien les rouleurs de mécaniques, mais guère les aventuriers politiques qui son obsédés par les intérêts de leur boutique.

  • Les dessous de l'affaire Mitterrand

     

    Frédéric Mitterrand.jpgMaintenant que la tourmente médiatico-politique autour de Frédéric Mitterrand semble s'apaiser, il nous faut réfléchir à la signification de cet « événement ». Pourquoi une affaire d'ordre privée envahit-elle une fois encore le débat politique, au point où tout le monde est sommé de répondre à la question : « oui ou non, doit-il rester au gouvernement? » (personnellement, je suis « sans opinion »)?

    Ce qui me frappe dans cette affaire, c'est d'abord l'emballement autour d'une phrase de la fille Le Pen, accusant le ministre de la Culture d'acte pédophile. Le porte-parole du PS se croit obliger de surenchérir (au nom de qui parle-t-il?) et après, tout le monde s'y met avec, bien entendu, des amalgames avec l'affaire Polanski, accusé de viol sur mineure. La palmeFinkielkraut.jpg de la bêtise revient sans doute à Alain Finkielkraut. Lui le pourfendeur de la modernité béate, en vient à affirmer qu'à 13 ans, la fille avec qui le cinéaste a eu des relations sexuelles « n'était plus une enfant ». Ah bon!

    Pourquoi diantre un philosophe se mêle-t-il de ces affaires, et pas des suicides à répétition à France Télécom ou de la nomination suspecte du fiston Sarkozy? Pourquoi cette obsession, de part et d'autre, pour les affaires de moeurs? On a justement dénoncé le fait que l'Eglise catholique était obsédée par les histoires de « quéquette » (avec cette volonté de tout réglementer en matière de sexualité), mais là on découvre que l'univers médiatique (ce terme englobe pour moi tous les faiseurs d'opinion: éditorialistes, intellectuels des plateaux, porte-parole des partis) peut se passionner pour des affaires qui concernent, dans un cas, la justice (Polanski) et, dans l'autre, la conscience d'un homme (Mitterrand). C'est peut-être une coïncidence, mais la même semaine , L'Express faisait sa Une sur Monsieur Besson, avec des extraits du livre de son ex-femme, au contenu très intime.

    En quelques années, la vie politique a profondément changé avec la fin de la séparation entre public et privé. Je sais ce que rétorquent les Saint-Just de la transparence : « les journalistes étaient au courant des « coucheries » de tel ou tel homme politique et n'en parlaient pas ; aujourd'hui, au moins, il y a moins d'hypocrisie ». Eh bien, c'est justement ce « tout se sait » (qui est d'ailleurs et heureusement faux) qui pose problème. A force de traquer tous les responsables sur leur vie privée, on biaise tout débat puisqu'on aura tendance à tout analyser à cette aune-là.

    Cette volonté, plus ou moins consciente, d'essentialiser le débat politique est dangereuse. Pour certains, on ne peut pas être à gauche si on paye l'ISF; pour d'autres, si on touche le RMI, on ne peut voter qu'à gauche ou à... l'extrême droite; pour d'autres encore, on ne peut être que pour le mariage homosexuel si on est attiré par des personnes de son sexe. Où est la liberté d'opinion si on est déterminé par sa condition sociale et ses préférences sexuelles?

    Il faut donc protéger de la curiosité la vie privée des hommes et femmes politiques (à condition qu'ils n'enfreignent pas la loi). A eux aussi de se prémunir contre cette tentation de se donner en spectacle. Ce n'est pas vouloir protéger une caste, comme on l'entend ici ou là chez tous les coupeurs de tête et pseudo-moralistes, c'est contribuer à ce que le débat politique reprenne ses droits. Pour éviter que la désespérance – qui s'accommode très bien avec le voyeurisme et le cynisme ambiants – ne grandisse dans notre pays qui ressemble de plus en plus à l'Italie de Berlusconi.

  • Demandez le casting ministériel !

    Quel était l'objectif du président, pardon du premier ministre, en remaniant son équipe ministérielle? S'agissait-il essentiellemeP1000281.JPGnt de remplacer les deux partants pour le Parlement européen, Michel Barnier et Rachida Dati? Si c'était le cas, les changements n'auraient pas été de cette ampleur. Car, tout de même, huit entrants (et huit sortants) et une dizaine de changements d'affectation, ce n'est pas un simple ajustement technique. Donc, il faut chercher ailleurs...


    S'agissait-il alors de répondre aux leçons des élections européennes du début de mois? Celles-ci sont, à mon avis, au nombre de trois: une aspiration à une révolution écologique, ou tout du moins une demande de prise en compte des conséquences du réchauffement climatique; un désir d'une Europe plus proche des citoyens et qui ne serait plus synonyme de régression sociale (cela s'est traduit dans le fort taux d'abstention); une volonté de faire de la politique moins en opposition à une personne qu'en adhésion à des propositions (ce qui s'est remarqué dans les « bides » électoraux du PS et du MoDem).


    Pour la première, on n'a pas vu dans ce gouvernement Fillon IV, ni d'ailleurs dans le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès, une vraie inflexion « écolo ». Jean-Louis Borloo a juste eu le droit de décliner l'ensemble de ses attributions : « écologie, énergie, développement durable, mer [qui n'est plus rattachée à l'agriculture, NDLR], technologies vertes, négociations sur le climat ». A part ça, pas grand-chose de neuf d'autant que le départ, voici quelques mois, de la seule écologiste de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, se fait lourdement sentir pour la crédibilité gouvernementale sur les dossiers environnementaux.


    Concernant l'EPierre Lellouche.jpgurope, on savait déjà que la France soutenait l'actuel président de la Commission, Jose Manuel Barroso, qui n'a pas contribué à améliorer l'image de l'Europe dans l'opinion publique. Voilà que le gouvernement français s'adjoint les services de Pierre Lellouche, spécialiste des questions de défense et atlantiste avéré. On doute - mais on aimerait avoir tort – que le nouveau secrétaire d'Etat aux questions européennes (le troisième en deux ans!) se battent beaucoup pour affirmer la voix autonome de l'Europe. Le maintien au Quai d'Orsay de Bernard Kouchner, lui aussi grand ami de l'Amérique, confirme que la volonté gaullienne d'une voix originale de la France est bel et bien enterrée.


    Reste l'aspiration à faire de la politique « positive », c'est-à-dire à ne pas se positionner par rapport aux autres, mais bien par rapport à un projet pour le pays. Là, il est trop tôt pour juger si cette équipe sera en mesure de mettre en oeuvre des réformes justes et efficaces, si elle aura la cohésion et l'intelligence nécessaires pour endiguer les conséquences très lourdes de la dépression économique. On remarquera cependant que la lisibilité de l'arrivée ou du départ de tel ou tel n'est pas très évidente et qu'aucune personnalité parmi les entrants n'a un charisme débordant ou une crédibilité exceptionnelle...

    Brice Hortefeux.jpg
    Alors quelles sont les raisons profondes d'un tel remaniement? On pourrait résumer le casting en une formule : des fidèles et des people. Les fidèles, en effet, ne manquent pas chez Fillon IV. Outre l'arrivée à l'Intérieur de Brice Hortefeux qui devra gérer deux dossiers ultra-sensibles (le redécoupage électoral et la réforme des collectivités locales) et celle de Luc Chatel à l'Education, deux entrants sont des très proches du chef de l'Etat: Pierre Lellouche et Christian Estrosi (à l'Industrie).

    Question peopF. Mitterrand.jpgle, la super-prise s'appelle F. Mitterrand (F comme Frédéric). On ne sait rien des projets du nouveau ministre de la Culture, de sa réflexion par rapport à la loi Hadopi, inapplicable et vidée de sa substance par le Conseil constitutionnel, mais on imagine sans peine le plaisir intense de Nicolas Sarkozy à intégrer un Mitterrand dans son tableau de chasse. Lequel tableau de chasse est finalement assez maigre. Pas de socialiste, actuel ou repenti (Claude Allègre devra encore patienter), pas d'écologiste, pas même un radical de gauche, malgré les attentions du chef de l'Etat à leur égard. Simplement, l'arrivée d'un responsable du MoDem, le sénateur Michel Mercier qui avait déjà pris ses distances à l'égard de Bayrou. Pour amuser les journalistes, on a fait entrer une médecin d'origine algérienne, Nora Berra, dansNora Berra.jpg un nouveau secrétariat d'Etat aux Ainés (là aussi, même interrogation: quelle projet vis-à-vis des troisième et quatrième âges?). Mais elle n'aura pas la visibilité d'une Rachida Dati dont le ministère échoit à l'exfiltrée de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie (dont la longévité gouvernementale est exceptionnelle, n'ayant pas quitté le pouvoir depuis... 2002). On a également promu un jeunot de 39 ans, Benoist Apparu (Logement et urbanisme). Ces nouvelles figures permettront à Paris Match de nous proposer quelques beaux reportages pour faire oublier que l'ouverture, réelle ou tronquée, des premiers mois est bien derrière nous.


    Ce gouverRama Yade.jpgnement a été composé pour placer sur bonne orbite Nicolas Sarkozy en vue de 2012. Ceux qui n'auraient pas compris cela devront méditer sur le sort de Rama Yade, rétrogradée aux Sports – ce qui a permis de sortir le calamiteux Bernard Laporte – pour avoir résisté à la volonté de l'Empereur Sarkozy. Elle n'a dû son maintien au pouvoir qu'à la très bonne image qu'elle a dans l'opinion publique. Ce gouvernement, comme tant d'autres, ne répond pas à des critères de compétence et de talent, simplement à la recherche d'une belle image, d'un beau casting. Certains diront d'ailleurs, non sans raison, que toutes les décisions étant prises à l'Elysée, autant avoir des visages sympathiques à présenter pour exécuter la volonté impériale.



    Post-scriptum: l'info a échappé à la plupart des observateurs. Le départ d'André Santini, ex-secrétaire d'Etat à la Fonction publique (poste non remplacé...) pourrait lui permettre de retrouver son poste de député des Hauts-de-Seine. Mais Frédéric Lefebvre, son suppléant, est-il prêt à s'effacer? Il y a fort à parier que l'Elysée va trouver un lot de consolation à « Dédé » pour laisser le porte-parole de l'UMP continuer à provoquer la gauche...